En Fanfare, un film bon humeur !

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A l’occasion prochaine de la 50 ème cérémonie des Césars qui aura lieu le 28 Février 2025, j’ai souhaité mettre en lumière ce film, car il a été nominé à 7 reprises notamment pour le meilleur scénario, le meilleur acteur mais aussi pour la révélation masculine de l’année au coté notamment , de l »amour ouf », film déjà critiqué sur ce blog .
Je crois que l’on ne va pas finir d’en parler
En effet, voici une comédie sociale pleine de charme comme on les apprécie avec comme acteurs principaux, donc, excusez du peu ! Benjamin Lavernhe , sociétaire de la comédie Française ( on l’a vu notamment jouer dans « le sens de la fête » de Olivier Nakache et Eric Toledano, « Antoinette dans les Cévennes », et plus récemment Jeanne du Barry) , celui-ci partage l’affiche avec Pierre Lottin, ( incarnant lui-même le fils Tuche dans la série comique des « Tuche mais aussi « un triomphe » avec Kad Merad et plus récemment encore « Quand vient l’automne » de François Ozon »)
Réalisé par Emmanuel Courcol, spécialisé dans les comédies sociales, auréolé déjà d’une nomination au festival d’Angoulême en 2021 pour son film « Un triomphe » narrant déjà l’histoire d’un comédien en galère, qui pour arrondir ses fins de mois va intervenir dans une prison pour y donner des leçons de théâtre.
Revenons ainsi à notre film « En fanfare » .
Ce film raconte l’histoire d’un chef d’orchestre (Benjamin Lavernhe), qui atteint d’une leucémie réclame un don de moelle osseuse à son frère biologique qu’il ne connait pas (Pierre Lottin), employé dans une cantine scolaire et joueur de trombone dans une fanfare non loin de là.
Ce sont en effet deux frères, qui ont été adoptés à la naissance mais placés dans des familles différentes.
La fanfare en question, n’ayant plus de chef pour la diriger, notre héros principal , doué de ses talents de chef d’orchestre, va en profiter pour l’aider et ainsi donner « le change » à son frère .
C’est ainsi l’amour de la musique qui vont les réunir peu à peu..
Le film distille tout le long comme un certain « feel good », entendez par là comme un certain bien être qui fait de ce long métrage « film bonne humeur »
Le charme de ce film provient notamment de la différence de jeux d’acteurs entre un enfant « bien né » devenu chef d’orchestre , une sorte de premier de la classe qui va trancher avec le « franc parler » d’ouvrier de Pierre Lottin
Ce film me fait penser instinctivement aux comédies sociales britanniques dont le chef de file se prénomme incontestablement Ken Loach, spécialisé au cinéma, dans le domaine des luttes sociales donnant l’avantage aux ouvriers.
Cela évoque aussi, dans mes souvenirs une comédie socialo/ romantique Britannique datant de 1997 , « Les virtuoses » avec Ewan Mc Gregor, qui relatait déjà, la formation d’une fanfare d’une usine en déroute sur fond de romance , original non !
Souhaitons à nos « Frenchies » (les acteurs et le réalisateur) d’être ainsi reconnues à cette prochaine consécration des Césars évoquée ci-dessus ! Le film ayant , pour sa part, déjà fait l’objet d’un box office avantageux !