En ce mois de septembre, pile un an après la disparition du grand Jean Paul Belmondo dit « bebel » son surnom populaire, survenu le 8 Septembre, je voulais faire un hommage à ma manière telle que je le connais, à savoir sa filmographie la plus marquante et cet hommage se fera vous l’avez bien compris de façon non exhaustive tant notre acteur a une filmographie très riche!

Les rediffusions de ces films en cette rentrée actuellement m’ont amené a m’intéresser à lui davantage

Tout d’abord, précisons qu’il nait en 1933 à Neuilly sur Seine d’une famille d’artiste, on connait surtout son père qui s’illustre comme  sculpteur ( Paul Belmondo) et sa mère est artiste peintre

Enfant un peu turbulent, cette dernière l’emmène régulièrement à des spectacles de cirque et c’est peut être là que va naitre son gout pour les cascades qu’il fera lui-même la plupart du temps dans ses films

Aimant le théâtre, Il s’inscrit alors plus tard en début des années 50 au conservatoire d’art dramatique où il est refusé deux fois avant d’être accepté autour d’une bande de joyeux lurons comme Jean Rochefort, Jean-Pierre  Marielle, Claude Rich qui vont  d’ailleurs  le porter en grâce , il est ainsi issu de la promotion 52 !

Il va commencer sa carrière en jouant dans des pièces classiques de Molière, le médecin malgré lui, l’avare, ou des pièces du célèbre dramaturge Italien  Goldoni dans des théâtres Parisiens comme le théâtre Michel

Puis au début des années 60 il apparait au cinéma dans des films de la nouvelle vague , rappelons qu’il s’agit d’un courant cinématographique qui s’oppose au « cinéma de papa » ( cinéma des années 30 à 50) et qui emploie des acteurs non professionnelles à l’époque , tourne ses scènes majoritairement plutôt  hors studio et privilégiant  l’extérieur comme lieu de tournage et ce mouvement est fondé par Jean Luc Godard ( qui vient lui-même de disparaitre !) a bout de souffle est son 1^er film avec Jean Paul Belmondo tourné en 1960 , connu notamment pour sa réplique que je trouve excellente où il s’adresse au spectateur « si vous n’aimez pas la montagne, si vous n’aimez pas la mer, si vous n’aimez pas la campagne alors ALLEZ VOUS FAIRE FOUTRE, film policier , puis il apparait dans Pierrot le fou (63)avec Marie Laforet puis , il apparait dans des films de jean pierre Melville emprunt de gravité où celui-ci lui donne le rôle d’un prêtre « leon morin », original comme rôle me diriez vous !en 1963, le doulos ou l’ainé des  ferchaux ,pour anecdote, les rapports  qu’ il entretient avec ce réalisateur ne sont pas bon hors caméra ,jp Belmondo ne supporte pas la façon dont il parle au grand  Charles Vanel  et durant ce film il s’adressait au réalisateur pas directement

Il enchaine sa filmographie et se fait découvrir du public avec des rôles loufoques dans des comédies légères signées du réalisateur  Philippe de Broca, l’Homme de Rio, les tribulation d’un chinois en chine ( film particulièrement drôle où il enchaine gags ,situations loufoques avec son ancien compère du conservatoire ,jean Rochefort, mais aussi il est aussi amené à côtoyer le grand acteur Jean Gabin dans «  un singe en hiver » (1962) de Henri Verneuil qui le prend sous son aile   ( avec des dialogues toujours truculents de Michel Audiard, vous savez bien celui qui a écrit les même dialogues du fameux « tontons flingueurs »

Enfin  pour terminer avec cette décennie, il joue dans « le cerveau » (où il s’oppose à des truands sur un magot  avec Bourvil du réalisateur de films à succès Gérard Oury (celui qui a réalisé notamment les aventures de Rabbi Jacob 73)

Enfin, il s’affiche dans un long métrage de François Truffaut, fidèle adepte de la nouvelle vague ! au coté de Catherine Deneuve : « la sirène du Mississipi »en 1969

Années 70 toujours, deux acteurs se partagent le cinéma Français depuis une bonne dizaine d’années, lui-même et Alain Delon qui n’ont jamais tourné ensemble ! Ce sera chose faite avec Borsalino en 1970, comédie policière franco italienne se déroulant dans les années 30 à Marseille sur deux truands qui deviennent copains, un film historique se déroulant en 1760 avec Marlene Jobert   « les mariées de l’an 2 »au 18eme siècle puis retrouve De Broca avec le non moins fameux  le « magnifique »

Les années 80 nous sont encore plus familières alors que notre acteur enchaine les comédies populaires, « l’as des as » , » le guignolo qui porte bien son nom, « le professionnel » avant de terminer au fait de sa gloire par un « itinéraire d’un enfant gâté » où il joue un mentor au coté du jeune Richard Anconina et  remporte le césar du meilleur acteur en 1988 . Il est au faite de sa gloire !

Dans les annexes 90, il connait une baisse de popularité qui le fait revenir au théâtre notamment avec Cyrano de Bergerac où il s’illustre et connait un succès critique aussi bien que populaire et Kean une pièce du fameux philosophe Jean Paul Sartre, il retrouve enfin son compère Alain Delon dans un film au coté de la charmante Vanessa Paradis de Patrice Leconte en 1996

Dans sa vie personnelle, il est hélas touché par un avc qui l’immobilise et qui le fait revenir au cinéma seulement en 2006 dans un film de Francis Huster « un homme et son chien » en 2006 qui ne rencontre pas le succès populaire d’antan

Pour couronner sa riche et formidable carrière cinématographique il reçoit de nombreuses décorations dont notamment celle de grand officier de la légion d’honneur en 2019

Il s’éteint à l’âge de 88 ans en septembre 2021